04 Fév Projet Guayacán sur l’île de Margarita au Venezuela (Phase II)
Proyecto Guayacán : régénération locale d’arbres emblématiques menacés sur l’île de Margarita, au Venezuela (phase II)
Partenaire: Provita
Période: 2024-2027
Provita a mis en œuvre un programme de restauration des habitats secs comprenant Guaiacum officinale (EN) et d’autres espèces sur l’île de Margarita, au Venezuela, dans des zones dégradées par l’extraction de sable. La régénération naturelle n’y est pas suffisante pour restaurer ces habitats et c’est pourquoi Provita a mis en œuvre un protocole intensif de plantation. Cependant, il s’agit d’un effort coûteux compte tenu des défis posés par les conditions de sécheresse, la dégradation du sol et la concurrence avec les espèces envahissantes et certaines graminées. La Fondation Franklinia soutient cette initiative depuis 2020 et a renouvelé son soutien en 2024 pour une deuxième phase.
Guaiacum officinale (EN), Handroanthus chrysanthus (VU) et Gonopterodendron arboreum (LC) sont des arbres à croissance lente qui vivent dans les écosystèmes secs des Caraïbes, d’Amérique centrale ou du nord de l’Amérique du Sud. Ils sont principalement menacés par la déforestation et l’extraction sélective pour leur bois, et risquent de disparaître localement à moyen terme. G. officinale est également l’arbre emblématique de l’île de Margarita et il existe un fort potentiel pour en faire un emblème des actions de conservation pour les communautés locales.
La Fondation Franklinia participe à cet effort depuis 2020, avec un projet de 3 ans qui a conduit à la plantation de 6 069 arbres sur 1,9 hectares restaurés, dont 1 031 G. officinale. Le projet a permis d’atteindre et même de dépasser son objectif initial d’arbres plantés.
La deuxième phase a été initiée en 2024 et permet de poursuivre cette initiative avec la restauration de 2 hectares supplémentaires tout en en continuant à enrichir les 3,5 hectares déjà en cours de restauration. Ces zones seront plantées avec 7 200 nouveaux arbres, dont 1 000 Guaiacum officinale, 1 000 Gonopterodendron arboreum, 200 Handroanthus chrysanthus et 5 000 arbres de 13 autres espèces indigènes. Le projet permettra également de réaliser un plan de désherbage et d’entretien pour les parcelles de restauration plantées et celles qui le seront bientôt. L’accent sera mis sur la recherche de la méthode la plus efficace pour éradiquer l’une des espèces envahissantes les plus nuisibles, Leucaena leucocephala.