Reboisement de la réserve forestière de la rivières Sui au Ghana

Reboisement de la réserve forestière de la rivières Sui au Ghana

Reboisement de la réserve forestière de la rivière Sui à l’aide d’espèces d’arbres menacées

Partenaire: Save Ghana Frogs
Période: 2023-2026

Ce projet vise à propager et réintroduire sept espèces d’arbres indigènes menacées prioritaires pour le reboisement en fonction de leur risque d’extinction, de leurs perspectives économiques et de leur valeur pour la restauration écologique des forêts.

Un tiers de la réserve forestière de la rivière Sui, au Ghana, a été détruit par l’exploitation forestière, l’agriculture et les incendies de forêt. La fragmentation menace l’écosystème d’effondrement en raison de l’assèchement et de l’augmentation des risques d’incendie. Des espèces telles que le Baku (Tieghemella heckelii), En danger d’extinction selon la Liste Rouge de l’UICN, risquent de s’éteindre localement. D’autres espèces d’arbres menacées prioritaires au niveau national susceptibles d’être présentes sont tout aussi menacées, de même que la faune, notamment la grenouille géante (Athroleptis krokosua), En danger critique d’extinction. Ce projet priorise sept espèces d’arbres indigènes menacées pour le reboisement, en fonction de leur risque d’extinction, de leurs perspectives économiques et de leur valeur en termes de restauration écologique de la forêt. Le projet s’articule autour de cinq objectifs principaux :
1. Restaurer une matrice de zones forestières défrichées, d’une superficie totale de 34 hectares, en replantant 42’000 arbres indigènes (des sept espèces ciblées) provenant de pépinières gérées par les communautés locales et utilisant des stocks de provenance locale, et en contrôlant la plante envahissante Chromolaena odorata.
2. Développer un système de gestion agroforestière à base de niébé et d’arbres indigènes, fournissant des protéines et des revenus à 50 familles dépendantes de la forêt.
3. Entreprendre un inventaire complet des arbres de la réserve, y compris par l’amélioration des compétences des communautés locales pour l’identification des arbres et le développement de liens durables avec les experts en botanique ghanéens et internationaux.
4. Créer des plans d’action individuels pour toutes les espèces d’arbres prioritaires identifiées, y compris pour leur propagation si nécessaire, et intégrer ces actions dans un plan de gestion forestière.
5. Faire en sorte que la communauté reconnaisse et apprécie les arbres indigènes menacés.

 

 

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