Restauration et conservation des forêts tropicales de montagne des Andes en Équateur

Conservation de la forêt tropicale de montagne des Andes orientales en Équateur par le renforcement des populations de cinq espèces d’arbres menacées d’extinction

Partenaire: Fondation Aliados et Parc National de Cayambe-Coca (PNCC – Flanc Sud)
Période: 2021-2024

Ce projet vise à appliquer une approche intégrée de restauration de la forêt en utilisant des espèces natives et menacées produites localement couplée à des efforts d’agroforesterie durable pour renforcer la préservation des aires protégées existantes, promouvoir la création de nouvelles aires protégées et améliorer les moyens de subsistance des communautés locales de la région.

Pâturage devant le Parc National de Cayambe-Coca

La conservation des forêts tropicales humides de montagne à l’Est de la cordillère des Andes est une priorité de conservation au niveau mondial en raison de leur riche biodiversité, de leur niveau élevé d’endémisme et de la grand variété de services écosystémiques qu’elles fournissent. Malheureusement, ces forêts sont gravement dégradées par des coupes-rases (pour le bétail et les pâturages), ce qui rend les espèces d’arbres menacées qui la composent encore plus vulnérables.

C’est pourquoi ce projet vise à mettre en œuvre une approche intégrée qui couple les efforts de restauration de la forêt avec des espèces natives et menacées (Ceroxylum alpinum, EN ; Ceroxylon echinulatum, VU ; Cedrela odorata, VU ; Hyeronima oblonga, VU, et Juglans neotropica, EN) à des efforts d’agroforesterie durable afin de renforcer la préservation des aires protégées existantes, promouvoir la création de nouvelles aires protégées et améliorer les moyens de subsistance des communautés locales. Pour ce faire, la dynamique (présence, écologie, taille) des populations des espèces ciblées sera suivie et plus de 150 hectares de forêts dégradées seront restaurés tout en démontrant un modèle réplicable qui devrait fournir des moyens de subsistance alternatifs significatifs pour plus de 20 familles qui dépendent de ces forêts.