Conservation des espèces de Cola menacées dans les forêts côtières du comté de Kilifi au Kenya

Conservation des espèces de Cola menacées dans les forêts côtières du comté de Kilifi au Kenya

Conservation des espèces de Cola menacées dans les forêts côtières du comté de Kilifi au Kenya

Partenaire: Musées nationaux du Kenya
Période: 2025-2027

Les forêts côtières du Kenya, qui s’étendent le long de l’océan Indien, font partie des forêts côtières d’Afrique de l’Est, reconnues comme un hotspot de biodiversité mondiale en raison de la richesse et de la spécificité de leur flore. Ces forêts se distinguent par un degré élevé d’endémisme, contenant de nombreuses espèces végétales que l’on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde. Ce projet vise à assurer la survie à long terme de populations des espèces cibles et d’autres espèces végétales menacées dans les forêts côtières du comté de Kilifi.

Les Musées nationaux du Kenya (NMK), créés en 1910, sont un organisme d’état dédié à la gestion durable du patrimoine national à travers des recherches innovantes, la diffusion des connaissances et des activités entrepreneuriales. Grâce à la recherche botanique de l’Herbier d’Afrique de l’Est, le NMK sert de référentiel national et de centre de référence pour la diversité des plantes et des champignons.
En 2024, la Liste rouge de l’UICN classait plus de 120 espèces végétales du hotspot de la région des forêts côtières d’Afrique de l’Est comme menacées. Ce projet vise à promouvoir la conservation à long terme de deux espèces de Cola, Cola porphyrantha (CR) et Cola octoloboides (EN), parmi d’autres espèces d’arbres menacées et non menacées dans les forêts côtières du Kenya.
Le projet permettra de cartographier l’état actuel des populations des espèces cibles et les menaces pesant sur leur habitat naturel. Il élaborera des protocoles de propagation des espèces ciblées et autres espèces menacées afin de favoriser leur conservation. La zone d’étude sera évaluée pour être désignée comme Zone clé pour la biodiversité (KBA) et Autres mesures de conservation efficace par zone (OECM). De plus, les partenaires du projet formeront les communautés locales aux moyens de subsistance alternatifs afin de réduire la pression sur les forêts et de les sensibiliser à la conservation. Il restaurera les écosystèmes dégradés en les enrichissant de plantations d’espèces indigènes menacées, améliorant ainsi la santé et la connectivité des forêts. Pour garantir un succès à long terme, le projet impliquera divers acteurs, notamment les communautés locales, les écoles, les agences gouvernementales, les organisations à but non lucratif et les établissements universitaires.

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