Conservation d’arbres endémiques menacés sur l’île de Guadalupe

Guadalupe Island cypress forest

Conservation d’arbres endémiques menacés sur l’île de Guadalupe

Préservation de trois espèces d’arbres endémiques En danger d’extinction sur l’Île de Guadalupe au Mexique

Partenaire: Grupo de Ecología y Conservación de Islas, A.C.
Période: 2020-2023

L’île de Guadalupe est un site prioritaire en terme de conservation de la biodiversité. Depuis l’éradication des chèvres qui étaient la cause principale d’extinction de nombreuses espèces, l’île se rétablit peu à peu. Cependant, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour restaurer les habitats perdus au profit des espèces envahissantes. Ce projet vise à planter 45’000 jeunes pousses d’arbres supplémentaires de trois espèces classées En danger d’extinction sur la Liste Rouge des Espèces Menacées de l’UICN : Pinus radiata, Cupressus guadalupensis and Quercus tomentella.

Forêt de chênes et de pins: restauration entre 2006 et 2016

L’Île de Guadalupe est une réserve de Biosphère ainsi qu’une zone d’importance internationale pour la conservation des oiseaux et un site de l’Alliance pour une extinction Zero. Malheureusement, l’introduction de chèvres sur l’île a entraîné une grave dégradation des habitats et l’extinction d’au moins 26 espèces de plantes. L’éradication des chèvres a marqué le début du rétablissement des écosystèmes de l’île. L’étape suivante est la restauration de ces habitats dégradés avec des espèces d’arbres endémiques et menacées. Depuis 2015, 92’200 arbres ont pu être replantés avec un taux de survie supérieur à 80%, cependant la couverture forestière originale est loin d’être restaurée intégralement.

Ce projet propose de replanter 45’000 plantules de trois espèces d’arbres En danger d’extinction, Pinus radiata, Cupressus guadalupensis et Quercus tomentella, et mettre en œuvre des mesures de prévention pour protéger Cupressus guadalupensis des incendies de forêts. Ces efforts de restauration de la couverture forestière vont non seulement bénéficier à la diversité des écosystèmes forestiers, mais aussi à des espèces d’oiseaux, comme Junco insularis et Haemorhous mexicanus amplus, ainsi que de nombreuses espèces d’invertébrés endémiques.