16 Avr Sauvegarde des arbres menacées de l’Île d’Hispaniola
Sauvegarde de trois espèces d’arbres menacées, Ekmanianthe longiflora (EN), Pseudophoenix ekmanii (CR) et Pimenta haitiensis (VU) dans les forêts sèches subtropicales de l’Île d’Hispaniola.
Partenaire: Grupo Jaragua
Période: 2020-2023
Ce projet a pour but l’augmentation du nombre de populations viables à l’intérieur et à l’extérieur de l’aire de répartition naturelle de trois espèces d’arbres menacées des forêts sèches subtropicales d’Hispaniola : Ekmanianthe longiflora (EN), Pseudophoenix ekmanii (CR) et Pimenta haitiensis (VU). Le projet vise également à créer un sentiment de fierté nationale et locale en sensibilisant les populations locales quant à l’importance de ces espèces.
Ce projet se concentre sur trois espèces d’arbres menacées dont les répartitions se chevauchent considérablement dans les forêts sèches subtropicales sur sols calcaires dans le sud de l’île d’Hispaniola. Alors qu’il y a un manque de connaissances scientifiques sur l’écologie, la phénologie et la démographie de ces espèces, les menaces auxquelles elles sont confrontées sont croissantes. Ekmanianthe longiflora est une espèce En danger d’extinction (EN) présente uniquement à Cuba et en République Dominicaine. Pseudophoenix ekmanii est une des espèces de palmiers les plus rares au monde et considérée En danger critique d’extinction (CR), présente exclusivement dans le Parc National de Jaragua. Et finalement, Pimenta haitiensis, considérée comme Vulnérable (VU), a une distribution très limitée autour du Parc National de Jaragua et est menacée par sa surexploitation.
Les principaux objectifs de ce projet sont d’augmenter le nombre de populations viables à l’intérieur et à l’extérieur de leurs aires de répartition naturelle et de créer un sentiment de fierté et une prise de conscience nationale et locale autour de ces espèces. Pour ce faire, Grupo Jaragua vise à réduire l’exploitation non durable de ces espèces, à établir une surveillance des sites et des individus, à étudier les éventuels facteurs naturels limitants, à propager ces trois espèces à partir de graines, à établir des plantations, à créer des incitations à l’exploitation durable ainsi qu’à développer des activités de communications et d’éducations pour sensibiliser les populations locales quant à l’importance de ces espèces.