Prévention de l’extinction d’espèces d’arbres de l’Archipel de Juan Fernandez

Prévention de l’extinction d’espèces d’arbres de l’Archipel de Juan Fernandez

Prévention de l’extinction d’espèces d’arbres endémiques menacées de l’Archipel de Juan Fernandez et amélioration de leur statut de conservation

Partenaires: Island Conservation et Oikonos
Période: 2020-2023

Ce projet permettra d’éradiquer définitivement un nombre important de prédateurs non-indigènes des semences et des plantules de l’Île Alexander Selkirk dans l’archipel de Juan Frenandez. Le projet fera aussi progresser la conservation des forêts de l’île Robinson Crusoé et de ses espèces d’arbres endémiques en mettant en œuvre de multiples actions de conservation complémentaires telles que la facilitation de la régénération naturelle des forêts grâce à la gestion des plantes envahissantes et l’exclusion des herbivores. Les populations locales font partie intégrante du projet pour assurer que les efforts de conservation puissent être maintenus sur le long terme.

L’île Alejandro Selkirk, archipel Juan Fernández

L’Archipel de Juan Fernandez est caractérisé par une forte concentration d’espèces d’arbres endémiques qui sont au bord de l’extinction en raison de la forte présence d’espèces envahissantes. A l’heure actuelle, 17 espèces d’arbres sont menacées (6 CR et 11 VU) et nécessitent des actions de conservations urgentes. Ce projet permettra de prévenir l’extinction et d’améliorer le statut de conservation de ces arbres endémiques et menacés au niveau mondial.

S’appuyant sur plus d’une décennie d’efforts qui ont permis de mettre en place les conditions techniques, réglementaires et sociales nécessaires à la mise œuvre du projet, celui-ci vise, sur une période de trois ans, à rénover et agrandir la pépinière existante, replanter plus de 3’000 plantules d’arbres menacés et protéger les principaux sites de conservation des arbres contre les herbivores et les plantes envahissantes. De plus, ce projet vise à éradiquer de façon permanente un nombre significatif de prédateurs non indigènes de semences et de plantules, et renforcer les capacités des chasseurs au sein des communautés locales afin de réduire le nombre de chèvres sauvages de 90% et de maintenir cette population à un faible niveau tout en offrant des moyens de subsistance alternatifs et une autonomie alimentaire aux populations locales. Dans le cadre des activités d’engagement communautaire, les membres de la communauté participeront à des activités de gestion des espèces envahissantes, aux efforts de plantation et recevront régulièrement chez eux un magazine avec des articles sur la conservation des arbres endémiques de Juan Fernandez. Les capacités des partenaires du projet seront aussi considérablement renforcées afin de pouvoir poursuivre les actions de conservations des arbres, de reboisements et d’autres activités de conservation sur le long terme.