LA FONDATION

La Fondation Franklinia est une fondation privée de droit suisse créée en 2005 qui soutient financièrement des projets de conservation de la nature. Elle a pour objectif d’assurer la conservation des espèces d’arbres menacés à travers le monde et d’en améliorer l’état de conservation.

Depuis sa création, la Fondation a soutenu en priorité des actions concrètes de conservation sur le terrain mais également l’établissement et la conservation de collections botaniques, des études taxonomiques, la production de flores, l’élaboration de listes rouges d’espèces menacées, des programmes de réintroductions ainsi que des actions de conservation ex-situ menées par des jardins botaniques.

Elle soutient aujourd’hui en priorité des actions de conservation in-situ d’espèces d’arbres menacés à travers le monde, c’est-à-dire des espèces incluses dans les catégories En danger critique d’extinction (CR), En danger (EN) et Vulnérables (VU) sur la Liste Rouge des Espèces Menacées de l’UICN. Afin de s’assurer que toutes les espèces d’arbres soient considérées, la Fondation soutient également l’évaluation mondiale des quelques 60’000 espèces d’arbres pour la Liste rouge (Global Tree Assessment), une initiative pilotée par Botanic Gardens Conservation International et le Global Tree Specialist Group de la Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN.

 

​La Fondation est placée sous l’autorité d’un Conseil de fondation et assistée d’un Comité d’experts qui effectue une évaluation technique des projets. En 2018, elle s’est dotée d’un Secrétariat, basé à Genève, qui met en oeuvre la stratégie de la Fondation et assure la gestion des opérations.

 

POURQUOI LES ARBRES

 

Beaucoup de fondations concentrent leurs efforts sur les espèces animales charismatiques, le monde végétal bénéficiant de beaucoup moins de financements alors que les plantes représentent la base de la vie sur notre planète. Par son ciblage des arbres, la Fondation contribue à un rééquilibrage des financements et occupe une niche unique qui répond au besoin d’un grand nombre d’organisations de conservation de la nature.

Les arbres représentent une porte d’entrée unique pour les projets de conservation de la nature. Ils composent la plus grande partie de la biomasse de la planète et on les trouve dans la plupart des régions du monde. Il existe une grande diversité d’espèces; plus de 60’000 espèces ont été répertoriées contre 6’000 mammifères et 10’500 oiseaux environ. Ils forment les habitats les plus riches de la planète et hébergent un grand nombre d’autres espèces (plantes épiphytes, champignons, oiseaux, mammifères, invertébrés, amphibiens, reptiles…). Leur protection aura un grand nombre d’effets bénéfiques pour de nombreuses autres espèces et pour la vie sauvage en général. D’ailleurs, de nombreux projets de conservation de la nature incluent une grande composante de reboisement.


Même au sein des villes, nous recherchons et apprécions leur présence, pour leur aspect majestueux, la beauté de leur feuillage et de leur architecture, ou l’ombre qu’ils nous procurent. Sans eux nos villes seraient bien tristes et les paysages bien différents. Certains sont vénérés mais tous jouent un rôle fondamental dans le stockage du carbone devenu tellement vital aujourd’hui, la stabilisation des sols, la filtration de l’eau ou la production de fruits. La protection des écosystèmes forestiers est un enjeu majeur pour la protection de la biodiversité, des peuples indigènes et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

 

Pourtant, beaucoup ne voient dans les arbres qu’une source de bois…
Pour beaucoup, il s’agit de satisfaire des besoins vitaux en charbon de bois ou en matériel de construction, mais beaucoup d’autres cherchent le profit en tentant de satisfaire une demande de bois toujours grandissante qui pousse à une exploitation non durable des forêts et au remplacement des espèces peu « productives » par des plantations d’arbres à croissance plus rapide. Les projets d’aménagements conduisent trop souvent à l’abattage immédiat des arbres.

Les arbres font enfin l’objet du plus gros trafic illégal de la planète, même dans les zones protégées, à l’image du bois de rose à Madagascar, Belize, en Thaïlande… et leur surexploitation alimente la corruption et profite très largement au crime organisé.

Les arbres forment un groupe très menacé. A ce jour, environ 11’000 espèces ont été évaluées. Sur celles-ci, 6’500 sont menacées d’extinction. Ceci justifie un effort ciblé et la Fondation espère que sa modeste contribution suscitera d’autres acteurs à se mobiliser en faveur de leur protection.

LA FONDATION

La Fondation Franklinia est une fondation privée de droit suisse créée en 2005 qui soutient financièrement des projets de conservation de la nature. Elle a pour objectif d’assurer la conservation des espèces d’arbres menacés à travers le monde et d’en améliorer l’état de conservation.

 

Depuis sa création, la Fondation a soutenu en priorité des actions concrètes de conservation sur le terrain mais également l’établissement et la conservation de collections botaniques, des études taxonomiques, la production de flores, l’élaboration de listes rouges d’espèces menacées, des programmes de réintroductions ainsi que des actions de conservation ex-situ menées par des jardins botaniques.

Elle soutient aujourd’hui en priorité des actions de conservation in-situ d’espèces d’arbres menacés à travers le monde, c’est-à-dire des espèces incluses dans les catégories En danger critique d’extinction (CR), En danger (EN) et Vulnérables (VU) sur la Liste Rouge des Espèces Menacées de l’UICN. Afin de s’assurer que toutes les espèces d’arbres soient considérées, la Fondation soutient également l’évaluation mondiale des quelques 60’000 espèces d’arbres pour la Liste rouge (Global Tree Assessment), une initiative pilotée par Botanic Gardens Conservation International et le Global Tree Specialist Group de la Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN.

​La Fondation est placée sous l’autorité d’un Conseil de fondation et assistée d’un Comité d’experts qui effectue une évaluation technique des projets. En 2018, elle s’est dotée d’un Secrétariat, basé à Genève, qui met en oeuvre la stratégie de la Fondation et assure la gestion des opérations.

 

POURQUOI LES ARBRES

Beaucoup de fondations concentrent leurs efforts sur les espèces animales charismatiques, le monde végétal bénéficiant de beaucoup moins de financements alors que les plantes représentent la base de la vie sur notre planète. Par son ciblage des arbres, la Fondation contribue à un rééquilibrage des financements et occupe une niche unique qui répond au besoin d’un grand nombre d’organisations de conservation de la nature.

Les arbres représentent une porte d’entrée unique pour les projets de conservation de la nature. Ils composent la plus grande partie de la biomasse de la planète et on les trouve dans la plupart des régions du monde. Il existe une grande diversité d’espèces; plus de 60’000 espèces ont été répertoriées contre 6’000 mammifères et 10’500 oiseaux environ. Ils forment les habitats les plus riches de la planète et hébergent un grand nombre d’autres espèces (plantes épiphytes, champignons, oiseaux, mammifères, invertébrés, amphibiens, reptiles…). Leur protection aura un grand nombre d’effets bénéfiques pour de nombreuses autres espèces et pour la vie sauvage en général. D’ailleurs, de nombreux projets de conservation de la nature incluent une grande composante de reboisement.

Même au sein des villes, nous recherchons et apprécions leur présence, pour leur aspect majestueux, la beauté de leur feuillage et de leur architecture, ou l’ombre qu’ils nous procurent. Sans eux nos villes seraient bien tristes et les paysages bien différents. Certains sont vénérés mais tous jouent un rôle fondamental dans le stockage du carbone devenu tellement vital aujourd’hui, la stabilisation des sols, la filtration de l’eau ou la production de fruits. La protection des écosystèmes forestiers est un enjeu majeur pour la protection de la biodiversité, des peuples indigènes et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Pourtant beaucoup ne voient dans les arbres qu’une source de bois…
Pour beaucoup, il s’agit de satisfaire des besoins vitaux en charbon de bois ou en matériel de construction, mais beaucoup d’autres cherchent le profit en tentant de satisfaire une demande de bois toujours grandissante qui pousse à une exploitation non durable des forêts et au remplacement des espèces peu « productives » par des plantations d’arbres à croissance plus rapide. Les projets d’aménagements conduisent trop souvent à l’abattage immédiat des arbres.

Les arbres font enfin l’objet du plus gros trafic illégal de la planète, même dans les zones protégées, à l’image du bois de rose à Madagascar, Belize, en Thaïlande… et leur surexploitation alimente la corruption et profite très largement au crime organisé.

Les arbres forment un groupe très menacé. Environ 11’000 espèces ont été évaluées à ce jour. 6’500 sont menacées d’extinction. Ceci justifie un effort ciblé et la Fondation espère que sa modeste contribution suscitera d’autres acteurs à se mobiliser en faveur de leur protection.

L’EQUIPE

Jean-Christophe Vié, Directeur Général

Jean-Christophe a rejoint la fondation en janvier 2018. Précédemment, il a travaillé pendant 17 ans pour l’UICN, d’abord en Afrique de l’ouest puis au siège, en Suisse, au sein du Programme des espèces où il s’occupait d’un certain nombre de programmes dont plusieurs relatifs à l’évaluation des espèces pour la liste rouge, avant de créer des mécanismes de financement de projets conservation de terrain dont SOS – Save Our Species. Vétérinaire de formation, il a également une thèse de doctorat en écologie et a acquis une solide expérience de terrain en travaillant dans différentes parties du monde pendant une quinzaine d’années et notamment en Guyane française où il a séjourné 8 ans et s’est familiarisé avec les milieux forestiers tropicaux. Depuis son plus jeune âge il est fasciné par la nature, en particulier les animaux et les arbres.

Olivier Hasinger, Grant manager

Olivier a rejoint la fondation en octobre 2019. Il était auparavant coordinateur de la Commission pour la Sauvegarde des Espèces de l’UICN. Durant ces 7 dernières années au sein du Programme des espèces de l’UICN, il a acquis une vaste expérience au niveau international en gestion, suivi et évaluation de projets, ainsi que de vastes connaissances sur la conservation des plantes. Son expérience professionnelle couplée à sa formation interdisciplinaire, un Master en Biogéosciences sur les interactions plantes-sol, lui permettent d’aborder de manière pragmatique et systémique les problématiques relatives à la conservation des arbres: de la rhizosphère à la canopée, de l’espèce à l’écosystème, sans oublier le facteur humain. Au niveau personnel, Olivier espère plus que tout au monde pouvoir laisser à ses deux jeunes enfants un avenir durable dans un environnement sain.

Thomas Gelsi, Project Officer

Thomas Gelsi a rejoint la Fondation en août 2023 pour y gérer une partie du portefeuille de projets. Thomas a une bonne expérience de la conservation des espèces menacées mais également de la gestion de subventions. Il a travaillé notamment sur le terrain en Afrique de l’Ouest dans le domaine de la conservation des chimpanzés, puis à l’UICN, où il a contribué à la mise en œuvre et au développement du programme de conservation des habitats du tigre en Asie.

Véronique Begué, Office manager

Véronique a rejoint la fondation en mai 2022. Après plusieurs années en charge de fonctions juridiques, elle a opéré un premier changement d’orientation professionnelle en développant, en parallèle à son activité principale, une activité d’éducation citoyenne et d’ateliers philosophiques auprès de publics scolaires. Afin de mettre l’ensemble de ses compétences et aspirations sur un pied d’égalité face à l’utilité sociale, elle s’est également tournée vers le domaine de la philanthropie et a donné de son temps à des associations actives dans le domaine de l’éducation et de la protection de la nature. Soucieuse des questions environnementales et aimant passer du temps au contact d’une nature préservée, elle avait à cœur à ce que sa carrière professionnelle s’aligne avec ses valeurs personnelles.En rejoignant la fondation, elle se met en mouvement pour la sauvegarde des arbres et poursuit son fil rouge en contribuant à préserver les actifs d’aujourd’hui pour les générations futures.

L’EQUIPE

Jean-Christophe Vié, Directeur général

Jean-Christophe a rejoint la fondation en janvier 2018. Précédemment, il a travaillé pendant 17 ans pour l’UICN, d’abord en Afrique de l’ouest puis au siège, en Suisse, au sein du Programme des espèces où il s’occupait d’un certain nombre de programmes dont plusieurs relatifs à l’évaluation des espèces pour la liste rouge, avant de créer des mécanismes de financement de projets conservation de terrain dont SOS – Save Our Species. Vétérinaire de formation, il a également une thèse de doctorat en écologie et a acquis une solide expérience de terrain en travaillant dans différentes parties du monde pendant une quinzaine d’années et notamment en Guyane française où il a séjourné 8 ans et s’est familiarisé avec les milieux forestiers tropicaux. Depuis son plus jeune âge il est fasciné par la nature, en particulier les animaux et les arbres.

Olivier Hasinger, Grant manager

Olivier a rejoint la fondation en octobre 2019. Il était auparavant coordinateur de la Commission pour la Sauvegarde des Espèces de l’UICN. Durant ces 7 dernières années au sein du Programme des espèces de l’UICN, il a acquis une vaste expérience au niveau international en gestion, suivi et évaluation de projets, ainsi que de vastes connaissances sur la conservation des plantes. Son expérience professionnelle couplée à sa formation interdisciplinaire, un Master en Biogéosciences sur les interactions plantes-sol, lui permettent d’aborder de manière pragmatique et systémique les problématiques relatives à la conservation des arbres: de la rhizosphère à la canopée, de l’espèce à l’écosystème, sans oublier le facteur humain. Au niveau personnel, Olivier espère plus que tout au monde pouvoir laisser à ses deux jeunes enfants un avenir durable dans un environnement sain.

Thomas Gelsi, Project Officer

Thomas Gelsi a rejoint la Fondation en août 2023 pour y gérer une partie du portefeuille de projets. Thomas a une bonne expérience de la conservation des espèces menacées mais également de la gestion de subventions. Il a travaillé notamment sur le terrain en Afrique de l’Ouest dans le domaine de la conservation des chimpanzés, puis à l’UICN, où il a contribué à la mise en œuvre et au développement du programme de conservation des habitats du tigre en Asie.

Véronique Begué, Office manager

Véronique a rejoint la fondation en mai 2022. Après plusieurs années en charge de fonctions juridiques, elle a opéré un premier changement d’orientation professionnelle en développant, en parallèle à son activité principale, une activité d’éducation citoyenne et d’ateliers philosophiques auprès de publics scolaires. Afin de mettre l’ensemble de ses compétences et aspirations sur un pied d’égalité face à l’utilité sociale, elle s’est également tournée vers le domaine de la philanthropie et a donné de son temps à des associations actives dans le domaine de l’éducation et de la protection de la nature. Soucieuse des questions environnementales et aimant passer du temps au contact d’une nature préservée, elle avait à cœur à ce que sa carrière professionnelle s’aligne avec ses valeurs personnelles.En rejoignant la fondation, elle se met en mouvement pour la sauvegarde des arbres et poursuit son fil rouge en contribuant à préserver les actifs d’aujourd’hui pour les générations futures.